On a tous vécu ce rush d’adrénaline en début de programme : objectifs clairs, tenue neuve, playlist survoltée. Puis… la vie arrive. Un retard au travail, une grippe, une soirée Netflix trop longue. La motivation, ce feu d’artifice, s’éteint aussi vite qu’il est né. La vérité ? Les progrès durables ne se construisent pas sur des états d’âme, mais sur des rituels sans émotion. Comme me disait un coach : « La motivation, c’est pour les débutants. Les champions parlent de discipline. »
« J’ai ENVIE de courir ce matin » → Dépend de l’humeur, de l’énergie, des circonstances. Fragile comme un château de sable à marée haute.
« Je cours à 6h parce que c’est mardi » → Fonctionne même avec 3h de sommeil ou un temps pourri. C’est un pilier, pas une étincelle.
Le chiffre choc : Une étude de l’Université de Scranton révèle que 80% des résolutions sportives échouent en février. La raison principale ? La reliance excessive sur la motivation éphémère.
Fixez des horaires immuables. Exemple : « Mes jambes bougent tous les lundis/mercredis/vendredis à 7h, même si mon cerveau proteste. »
Votre corps adore les automatismes. Un client m’a confié : « Mon cerveau sait qu’à 18h30, je suis devant le rack à haltères. Plus de débat intérieur. »
Sac de sport dans la voiture, tenue sur la chaise, bouteille d’eau congelée.
Interviewés pour cet article, 5 coachs ont tous cité la même technique : la règle des 5 secondes.
« Quand l’alarme sonne, je compte 5-4-3-2-1 et je me lève. Pas de place pour la négociation mentale », explique Laura, triathlète.
« Avant un entraînement hivernal, je répète "Action before emotion" en boucle », ajoute Marc, coach en force.
Leur mantra ? « La discipline, c’est choisir entre ce que tu veux maintenant et ce que tu veux le plus. »
Votre pire ennemi ? Les décisions en mode pilote automatique. Solutions :
La discipline, c’est aussi…
Le vrai changement ? Il commence quand personne ne regarde.
